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Le Comte de Tres
Melrose
664,00 

Maîtresse Caroline/Paris

Image pour initiés

Pour un « bon délire », le rendez-vous est fixé un Mardi d’hiver à
Paris, en fin d’après-midi, grâce à quelques minutes de connexion sur le
web, et à de brefs échanges téléphoniques sur téléphones cellulaires : le
protocole sera respecté à la lettre, j’envoie un SMS au moment de mon
départ en métro pour le quartier des Buttes Chaumont, où m’attend une
superbe Dominatrice asiatique, Maîtresse Caroline (une occasionnelle
du BDSM), puis un autre SMS, une fois arrivé à la terrasse d’un café
parisien qu’elle m’a indiqué, un quart d’heure avant 18h00, heure
précise du rendez-vous : il est convenu que son « Secrétaire soumis »,
qui possède ma photo expédiée à Maîtresse Caroline via e-mail, se fera
reconnaître, et m’emmènera dans sa voiture, une Renault Megane, au
Donjon qui n’est qu’à quinze minutes du fameux café. Je bois un café «
déca », en demandant au patron l’heure précise, puis j’envoie le SMS en
indiquant que je suis ponctuel, et à l’endroit voulu : par SMS, Maîtresse
Caroline me prévient qu’elle m’envoie son Secrétaire, qui arrive peu
après, et il se fait reconnaître : nous voici bientôt en voiture, il se gare
devant l’immeuble haussmannien : je descends le premier, il arrive, et
nous montons par l’ascenseur jusqu’au cinquième étage : sur le palier de
cet immeuble de charme, la porte de Maîtresse Caroline est entrouverte,
et il me fait signe d’entrer en premier : il disparaît dans le grand
appartement, un duplex comme je n’en avais encore vu que dans les
annonces immobilières de grands magazines, comme « Le Figaro »…


Maîtresse Caroline, une Asiate parisienne à la peau de miel,
d’environ quarante ans, et très soignée, me demande de venir m’asseoir
sur un confortable siège en cuir écarlate en face d’elle : elle s’assoit
également sur un fauteuil en cuir rouge, juste en face de moi, dans son
salon, avec un beau plafond à la française, où, dans cet appartement,
beaucoup d’éléments de la décoration rappellent par ailleurs l’Extrême
Orient.

Immédiatement, je lui donne « l’offrande », soit deux cents
euros, en quatre billets de cinquante euros. Elle me remercie pour ça.
Elle est assez menue, et à côté d’elle, sur un bureau style Louis XV, trône
une cravache, au manche noir et doré ; cet objet semble lourd,
redoutable, et de bonne qualité !
Son visage superbe me fait penser à cette chanteuse indonésienne,
arrivée en France de Jakarta, ANGGUN, et peut-être aussi un peu à la
hardeuse française, d’origine vietnamienne, KATSUNI.
Sa silhouette est belle, avantagée par sa tenue moulante, et
uniformément noire : elle porte une robe, sans manches, et courte, en
cuir de couleur noir profond, comme teint à l’encre de Chine, et luisante,
avec un décolleté intéressant, permis par des lacets rouge vif à moitié
défaits, et qui descendent jusqu’à son nombril, quasiment, et elle exhibe
le haut de ses cuisses fuselées, car elle porte des cuissardes en vinyle,
avec des talons très fins et assez longs ; ses cheveux de jais et raides lui
donnent une « crinière » longue et libre, et ses yeux sont très pétillants.


Elle déclare : « je suis une vraie domina, je ne fais pas semblant
! C’est un jeu, et il faut en définir les règles : vous allez prendre un papier
et un crayon, sur le bureau à côté de moi, et vous allez faire deux
colonnes : ce que vous aimez pratiquer, et ce que vous n’aimez pas : au
fur et à mesure, vous me direz ça à haute voix : j’insiste, il vous faut être
parfaitement honnête avec moi ! ».
Je la rassure sur ce point, et je commence : alors, le premier stylo à
bille rend l’âme tout de suite ( ! ), alors je me lève pour en prendre un
deuxième : même sort ! Je suis très tendu, et elle le voit.
Elle me demande de me détendre, et la belle domina souhaite avec
humour qu’on va éviter la nécessité d’une séance de sophrologie
préliminaire ! Je prends alors un crayon à papier « critérium » : mine
trop courte ! Je prends, encore, un autre critérium, et là (mais
péniblement), j’arrive enfin à faire mon listing !
Elle me dit tout de suite qu’elle ne pratique pas les aiguilles, rien
en rapport avec le sang : moi non plus ! Alors, au bout d’un moment, elle
me questionne, pour avoir plus de précisions, et à chaque fois, je dois le
coucher par écrit. Je lui précise très vite mon aversion pour l’algolagnie :


– Justement, l’algolagnie, comment la définiriez vous ?
– Eh bien, comme un mélange recherché entre le plaisir sexuel et la
souffrance physique


Elle est d’accord, et j’insiste pour ma part bien là-dessus, avant tout
(allez, à quelques coquetteries près, on ne se refait pas !), je recherche
principalement de la mise en scène, et quasiment juste de l’humiliation
psychologique, infligées par une belle Femme ; je rejoins pour ça, et
totalement, l’écrivain Leopold von Sacher-Masoch !


Je lui réponds par la négative, quand elle me demande si j’apprécie
de recevoir le fouet, ce qu’a en revanche confessé positivement, dans une
interview publiée sur Internet et en anglais, la sublime chanteuse
Rihanna, se disant soumise, mais qui reconnaît qu’elle « pourrait » être
dominatrice : « chains and whips excite me » (les chaînes et les fouets
m’excitent), paroles lyriques ( ?! ) de sa chanson : « S & M » : aïe, aïe, aïe!

Mais bientôt, l’intimidante, mais captivante, Maîtresse Caroline me dit
alors :
– Je vois que vous avez des idées très arrêtées, sur ce que vous
voulez, et sur ce que vous ne voulez pas, mais vous me décrivez des
scènes sans lien
Elle me raconte alors, avec un air inspiré, et impossible à feindre, qu’elle
a quelqu’un qui vient de temps en temps la voir, et qui lui demande de
lui lire une histoire (il n’y a que des livres sur place, c’est facile, me
déclare-t-elle), et au fur et à mesure, il se masturbe discrètement, puis
elle le remarque, et alors, elle le punit pour ça : c’est alors le début de
leurs séances SM.


– Ah ! Oui, vous voulez un fil conducteur ! lui dis-je, ce à quoi
elle répond par l’affirmative.
Je lui confie alors, en toute honnêteté, que malgré mes apparences
viriles, et j’insiste bien là-dessus, en lui disant que je ne suis pas
quelqu’un de très efféminé, eh ! Bien, euh… J’aime montrer mes côtés
féminins, et finalement, comme je le lui explique :
– En moi il se cache une femme lubrique, et pendant les
séances SM, j’aime être appelé Daphné : immédiatement, la
déclaration fait son effet, et elle me fait comprendre qu’elle tient enfin
son fil conducteur ! A sa demande, je pose le papier et le nécessaire pour
écrire sur le bureau, debout devant Maîtresse Caroline, et alors qu’elle
reste assise et imperturbable, comme une statue : à ce moment-là, sans
me laisser le temps de m’asseoir, elle me dit, avec une autorité naturelle,
dans sa douce voix : « à poil ! » : je m’exécute, et je lui fais un (très
maladroit !) strip-tease, pendant qu’elle me regarde bien, de la tête aux
pieds, et puis elle me fait signe de la main de me tourner : je lui tourne
alors le dos debout, puis elle me demande de lui faire de nouveau face : «
à genoux ! », me dit-elle, avec autant de maîtrise et un plaisir (un peu
pervers) évident : je me mets alors à genoux sur le parquet ciré, nu
devant elle : elle me demande de baisser la tête, et je suis là avec elle
pour obéir, après tout. Elle se lève de son fauteuil rouge sang, et elle va
prendre quelque chose dans l’appartement (je n’ai pas le droit de relever
la tête) : tout de suite revenue à côté de moi, elle se penche vers mon
oreille, en me disant très doucement :

– Daphné, tu vas être une chienne, et comme toutes les
chiennes, tu auras un collier !…
– Oui, Maîtresse !
Ce sera ma réponse standard, pendant la séance, à tous ses caprices ! En
effet, elle me passe autour du cou un collier noir en cuir assez épais, et
elle me met ensuite une laisse, et elle me demande alors de ramper à
quatre pattes derrière elle, tandis qu’elle marche dans l’appartement en
faisant exprès de faire retentir fort le bruit de chacun de ses pas, ce qui
m’excite encore plus, et elle le sait : ce n’est pas une débutante ! Elle se
fait plus autoritaire, en exigeant que je continue, les coudes au sol : je le
fais avec enthousiasme !
Au moment fort de la séance, elle nous met tous deux devant un grand

miroir vertical, où elle me demande de nous contempler, unis que

nous sommes, par notre scénario mis en
scène par cette belle pratiquante, le genre de mises en scène justement
que valorisait aussi dans ses écrits le Marquis de Sade : à ce moment
précis, je la complimente sur sa beauté, et j’ai l’impression d’être « entré
» dans le film « Maîtresse » de Barbet SCHROEDER, qui décrit, dans les
années 1975 à Paris, et avec une précision entomologique, ce type
d’univers !
De mon aveu ce jour-là à Maîtresse Caroline, c’est après avoir vu ce
film, des années auparavant, où Gérard Depardieu interprète un jeune
Provincial, Olivier, qui devient l’amant d’une dominatrice
professionnelle parisienne (campée par Bulle Ogier, et inspirée par la
Parisienne Maîtresse Alexandra), que j’ai décidé de passer à l’acte ce qui
étaient somme toute de vieux fantasmes chez moi ! Des dizaines de
minutes de jeux sexuels après, « sévices compris », on arrive à une heure
quinze de rencontre : je suis « lessivé », et la tête en sueur (une
sensation d’avoir la « tête à l’envers ! »), mais je suis content d’avoir
réalisé ce fantasme ! Elle est moins fatiguée que moi, mais visiblement
satisfaite, très souriante, et nous bavardons un peu, avant mon départ :
je lui cite quelques références culturelles, et alors, nous constatons elle et
moi, que nous sommes dans le SM des électrons libres, « hors milieu ».

Elle me confie connaître une seule Dominatrice à part elle-même,
Maîtresse Diane, déjà assez âgée selon elle, et Maîtresse Caroline dit être
comme ça depuis l’enfance, depuis l’âge de dix ans, ce à quoi je lui
réponds que c’est aussi mon cas (je lui dis que ce n’est pas à quarante ou
cinquante ans, que l’on se découvre un penchant pour ça !), et elle aime,
comme moi, la « petite » Histoire, et en particulier, pour sa part, elle
manifeste depuis longtemps un intérêt pour l’histoire des latrines !
Alors, il fallait faire « Madame pipi », me vient à l’esprit !
Bref, il est temps pour moi de lui faire une bise, et quelle belle
femme ! Son Secrétaire soumis me raccompagne à la station de métro la
plus proche… Je ne les ai jamais revus !

Pour un « bon délire », le rendez-vous est fixé un Mardi d’hiver à
Paris, en fin d’après-midi, grâce à quelques minutes de connexion sur le
web, et à de brefs échanges téléphoniques sur téléphones cellulaires : le
protocole sera respecté à la lettre, j’envoie un SMS au moment de mon
départ en métro pour le quartier des Buttes Chaumont, où m’attend une
superbe Dominatrice asiatique, Maîtresse Caroline (une occasionnelle
du BDSM), puis un autre SMS, une fois arrivé à la terrasse d’un café
parisien qu’elle m’a indiqué, un quart d’heure avant 18h00, heure
précise du rendez-vous : il est convenu que son « Secrétaire soumis »,
qui possède ma photo expédiée à Maîtresse Caroline via e-mail, se fera
reconnaître, et m’emmènera dans sa voiture, une Renault Megane, au
Donjon qui n’est qu’à quinze minutes du fameux café. Je bois un café «
déca », en demandant au patron l’heure précise, puis j’envoie le SMS en
indiquant que je suis ponctuel, et à l’endroit voulu : par SMS, Maîtresse
Caroline me prévient qu’elle m’envoie son Secrétaire, qui arrive peu
après, et il se fait reconnaître : nous voici bientôt en voiture, il se gare
devant l’immeuble haussmannien : je descends le premier, il arrive, et
nous montons par l’ascenseur jusqu’au cinquième étage : sur le palier de
cet immeuble de charme, la porte de Maîtresse Caroline est entrouverte,
et il me fait signe d’entrer en premier : il disparaît dans le grand
appartement, un duplex comme je n’en avais encore vu que dans les
annonces immobilières de grands magazines, comme « Le Figaro »…


Maîtresse Caroline, une Asiate parisienne à la peau de miel,
d’environ quarante ans, et très soignée, me demande de venir m’asseoir
sur un confortable siège en cuir écarlate en face d’elle : elle s’assoit
également sur un fauteuil en cuir rouge, juste en face de moi, dans son
salon, avec un beau plafond à la française, où, dans cet appartement,
beaucoup d’éléments de la décoration rappellent par ailleurs l’Extrême
Orient.

Immédiatement, je lui donne « l’offrande », soit deux cents
euros, en quatre billets de cinquante euros. Elle me remercie pour ça.
Elle est assez menue, et à côté d’elle, sur un bureau style Louis XV, trône
une cravache, au manche noir et doré ; cet objet semble lourd,
redoutable, et de bonne qualité !
Son visage superbe me fait penser à cette chanteuse indonésienne,
arrivée en France de Jakarta, ANGGUN, et peut-être aussi un peu à la
hardeuse française, d’origine vietnamienne, KATSUNI.
Sa silhouette est belle, avantagée par sa tenue moulante, et
uniformément noire : elle porte une robe, sans manches, et courte, en
cuir de couleur noir profond, comme teint à l’encre de Chine, et luisante,
avec un décolleté intéressant, permis par des lacets rouge vif à moitié
défaits, et qui descendent jusqu’à son nombril, quasiment, et elle exhibe
le haut de ses cuisses fuselées, car elle porte des cuissardes en vinyle,
avec des talons très fins et assez longs ; ses cheveux de jais et raides lui
donnent une « crinière » longue et libre, et ses yeux sont très pétillants.


Elle déclare : « je suis une vraie domina, je ne fais pas semblant
! C’est un jeu, et il faut en définir les règles : vous allez prendre un papier
et un crayon, sur le bureau à côté de moi, et vous allez faire deux
colonnes : ce que vous aimez pratiquer, et ce que vous n’aimez pas : au
fur et à mesure, vous me direz ça à haute voix : j’insiste, il vous faut être
parfaitement honnête avec moi ! ».
Je la rassure sur ce point, et je commence : alors, le premier stylo à
bille rend l’âme tout de suite ( ! ), alors je me lève pour en prendre un
deuxième : même sort ! Je suis très tendu, et elle le voit.
Elle me demande de me détendre, et la belle domina souhaite avec
humour qu’on va éviter la nécessité d’une séance de sophrologie
préliminaire ! Je prends alors un crayon à papier « critérium » : mine
trop courte ! Je prends, encore, un autre critérium, et là (mais
péniblement), j’arrive enfin à faire mon listing !
Elle me dit tout de suite qu’elle ne pratique pas les aiguilles, rien
en rapport avec le sang : moi non plus ! Alors, au bout d’un moment, elle
me questionne, pour avoir plus de précisions, et à chaque fois, je dois le
coucher par écrit. Je lui précise très vite mon aversion pour l’algolagnie :


– Justement, l’algolagnie, comment la définiriez vous ?
– Eh bien, comme un mélange recherché entre le plaisir sexuel et la
souffrance physique


Elle est d’accord, et j’insiste pour ma part bien là-dessus, avant tout
(allez, à quelques coquetteries près, on ne se refait pas !), je recherche
principalement de la mise en scène, et quasiment juste de l’humiliation
psychologique, infligées par une belle Femme ; je rejoins pour ça, et
totalement, l’écrivain Leopold von Sacher-Masoch !


Je lui réponds par la négative, quand elle me demande si j’apprécie
de recevoir le fouet, ce qu’a en revanche confessé positivement, dans une
interview publiée sur Internet et en anglais, la sublime chanteuse
Rihanna, se disant soumise, mais qui reconnaît qu’elle « pourrait » être
dominatrice : « chains and whips excite me » (les chaînes et les fouets
m’excitent), paroles lyriques ( ?! ) de sa chanson : « S & M » : aïe, aïe, aïe!

Mais bientôt, l’intimidante, mais captivante, Maîtresse Caroline me dit
alors :
– Je vois que vous avez des idées très arrêtées, sur ce que vous
voulez, et sur ce que vous ne voulez pas, mais vous me décrivez des
scènes sans lien
Elle me raconte alors, avec un air inspiré, et impossible à feindre, qu’elle
a quelqu’un qui vient de temps en temps la voir, et qui lui demande de
lui lire une histoire (il n’y a que des livres sur place, c’est facile, me
déclare-t-elle), et au fur et à mesure, il se masturbe discrètement, puis
elle le remarque, et alors, elle le punit pour ça : c’est alors le début de
leurs séances SM.


– Ah ! Oui, vous voulez un fil conducteur ! lui dis-je, ce à quoi
elle répond par l’affirmative.
Je lui confie alors, en toute honnêteté, que malgré mes apparences
viriles, et j’insiste bien là-dessus, en lui disant que je ne suis pas
quelqu’un de très efféminé, eh ! Bien, euh… J’aime montrer mes côtés
féminins, et finalement, comme je le lui explique :
– En moi il se cache une femme lubrique, et pendant les
séances SM, j’aime être appelé Daphné : immédiatement, la
déclaration fait son effet, et elle me fait comprendre qu’elle tient enfin
son fil conducteur ! A sa demande, je pose le papier et le nécessaire pour
écrire sur le bureau, debout devant Maîtresse Caroline, et alors qu’elle
reste assise et imperturbable, comme une statue : à ce moment-là, sans
me laisser le temps de m’asseoir, elle me dit, avec une autorité naturelle,
dans sa douce voix : « à poil ! » : je m’exécute, et je lui fais un (très
maladroit !) strip-tease, pendant qu’elle me regarde bien, de la tête aux
pieds, et puis elle me fait signe de la main de me tourner : je lui tourne
alors le dos debout, puis elle me demande de lui faire de nouveau face : «
à genoux ! », me dit-elle, avec autant de maîtrise et un plaisir (un peu
pervers) évident : je me mets alors à genoux sur le parquet ciré, nu
devant elle : elle me demande de baisser la tête, et je suis là avec elle
pour obéir, après tout. Elle se lève de son fauteuil rouge sang, et elle va
prendre quelque chose dans l’appartement (je n’ai pas le droit de relever
la tête) : tout de suite revenue à côté de moi, elle se penche vers mon
oreille, en me disant très doucement :

– Daphné, tu vas être une chienne, et comme toutes les
chiennes, tu auras un collier !…
– Oui, Maîtresse !
Ce sera ma réponse standard, pendant la séance, à tous ses caprices ! En
effet, elle me passe autour du cou un collier noir en cuir assez épais, et
elle me met ensuite une laisse, et elle me demande alors de ramper à
quatre pattes derrière elle, tandis qu’elle marche dans l’appartement en
faisant exprès de faire retentir fort le bruit de chacun de ses pas, ce qui
m’excite encore plus, et elle le sait : ce n’est pas une débutante ! Elle se
fait plus autoritaire, en exigeant que je continue, les coudes au sol : je le
fais avec enthousiasme !
Au moment fort de la séance, elle nous met tous deux devant un grand

miroir vertical, où elle me demande de nous contempler, unis que

nous sommes, par notre scénario mis en
scène par cette belle pratiquante, le genre de mises en scène justement
que valorisait aussi dans ses écrits le Marquis de Sade : à ce moment
précis, je la complimente sur sa beauté, et j’ai l’impression d’être « entré
» dans le film « Maîtresse » de Barbet SCHROEDER, qui décrit, dans les
années 1975 à Paris, et avec une précision entomologique, ce type
d’univers !
De mon aveu ce jour-là à Maîtresse Caroline, c’est après avoir vu ce
film, des années auparavant, où Gérard Depardieu interprète un jeune
Provincial, Olivier, qui devient l’amant d’une dominatrice
professionnelle parisienne (campée par Bulle Ogier, et inspirée par la
Parisienne Maîtresse Alexandra), que j’ai décidé de passer à l’acte ce qui
étaient somme toute de vieux fantasmes chez moi ! Des dizaines de
minutes de jeux sexuels après, « sévices compris », on arrive à une heure
quinze de rencontre : je suis « lessivé », et la tête en sueur (une
sensation d’avoir la « tête à l’envers ! »), mais je suis content d’avoir
réalisé ce fantasme ! Elle est moins fatiguée que moi, mais visiblement
satisfaite, très souriante, et nous bavardons un peu, avant mon départ :
je lui cite quelques références culturelles, et alors, nous constatons elle et
moi, que nous sommes dans le SM des électrons libres, « hors milieu ».

Elle me confie connaître une seule Dominatrice à part elle-même,
Maîtresse Diane, déjà assez âgée selon elle, et Maîtresse Caroline dit être
comme ça depuis l’enfance, depuis l’âge de dix ans, ce à quoi je lui
réponds que c’est aussi mon cas (je lui dis que ce n’est pas à quarante ou
cinquante ans, que l’on se découvre un penchant pour ça !), et elle aime,
comme moi, la « petite » Histoire, et en particulier, pour sa part, elle
manifeste depuis longtemps un intérêt pour l’histoire des latrines !
Alors, il fallait faire « Madame pipi », me vient à l’esprit !
Bref, il est temps pour moi de lui faire une bise, et quelle belle
femme ! Son Secrétaire soumis me raccompagne à la station de métro la
plus proche… Je ne les ai jamais revus !

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Hervé et Maitresse Caroline

Maîtresse Caroline/Paris

Image pour initiés
Hervé et Maitresse Caroline Maîtresse Caroline/Paris Pour un « bon délire », le rendez-vous est fixé un Mardi d’hiver àParis, en fin d’après-midi, grâce à quelques minutes de connexion sur leweb, et à de brefs échanges téléphoniques sur téléphones cellulaires : leprotocole sera respecté à la lettre, j’envoie un SMS…
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